Est-ce que les dommages potentiels engendrés par une éventuelle utilisation de moustiques à impulsion génétique pour lutter contre le paludisme en Afrique ont été pris en compte ?

Categories: French, Gene Drive Safety

Cette éventualité est hautement improbable, car cela nécessiterait qu’une série d’événements extrêmement rares se produise :
Transfert d’ADN : Les analyses des génomes des primates (y compris l’homme) n’ont révélé la présence d’aucun gène d’insecte, ce qui suggère qu’un transfert de gènes des moustiques vers l’homme (transfert horizontal de gènes) n’a jamais été détecté.
Localisation de l’ADN : Il serait également très improbable que, même si l’ADN d’un moustique était transféré lors de la piqûre, cet ADN puisse se retrouver à l’intérieur d’une cellule humaine et encore moins qu’il puisse se retrouver dans un spermatozoïde ou un ovule humain d’une manière qui lui permette de conserver sa fonction.
Fonctionnalité de l’ADN : La plupart des systèmes d’impulsion génétique sont créés de manière à ce qu’ils soient seulement actifs dans le système reproducteur du moustique, ce qui signifie que les composants moléculaires qui constituent l’impulsion génétique ne sont pas susceptibles de fonctionner à l’intérieur d’une cellule humaine.
Étant donné que chaque événement pris individuellement a une probabilité extrêmement faible de se produire, la probabilité d’un transfert de gènes fonctionnels d’un moustique modifié à un être humain devrait être extrêmement faible. Néanmoins, cette question doit être abordée dans le cadre d’une évaluation des risques au cas par cas.

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