Puisque les maladies transmises par les moustiques, comme le paludisme et la dengue, sont transmises par de nombreuses espèces de moustiques, ne faudrait-il pas lâcher des versions génétiquement modifiées de chacune d’entre elles ?
Il y a au moins trois raisons pour lesquelles les systèmes d’impulsion génétique peuvent être envisagés à la place d’autres techniques génétiques de biocontrôle :
Ceux qui ont le potentiel de persister et de se propager au sein de populations interfécondes de l’organisme cible seront mieux adaptés aux besoins de contrôle qui s’étendent sur de vastes zones (au niveau national ou régional).
Les méthodes de biocontrôle génétique telles que la technique de l’insecte stérile et les techniques apparentées nécessitent l’élevage, le transport et le lâcher continus d’un grand nombre d’insectes afin de maintenir le contrôle de l’organisme cible. Le maintien de ces programmes dans le temps peut s’avérer difficile et exigeant en termes de ressources. La capacité des technologies d’impulsion génétique à persister et à se propager pourrait faciliter leur mise en œuvre et leur maintien, contribuant ainsi à leur impact durable.
Les technologies d’impulsion génétique peuvent être conçues soit pour réduire ou éliminer l’organisme cible de l’environnement local, soit pour laisser l’espèce cible dans l’environnement, mais en la modifiant génétiquement de manière à ce qu’elle ne constitue plus une menace pour la santé ou la biodiversité. Cette flexibilité est une caractéristique importante des technologies d’impulsion génétique.
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