Comment les moustiques à impulsion génétique pourraient-ils être intégrés dans les programmes nationaux de lutte contre les maladies ?

De nombreuses espèces de moustiques ont été signalées comme transmettant le paludisme dans le monde entier, mais elles n’ont pas toutes les mêmes qualités en tant que vecteurs, ce qui fait que certaines sont beaucoup plus difficiles à contrôler que d’autres. Par exemple, l’une des raisons pour lesquelles Anopheles gambiae s.s. est un vecteur si dangereux du paludisme humain en Afrique est qu’il préfère presque exclusivement piquer les êtres humains, alors que les autres vecteurs ont tendance à piquer également des animaux afin d’obtenir le sang nécessaire à leur reproduction. D’autres membres de la famille Anopheles gambiae (espèces apparentées) transmettent également le paludisme, et il devrait être relativement simple d’adapter les mêmes approches d’impulsion génétique à ces espèces. Le contrôle des membres d’Anopheles gambiae en Afrique devrait avoir un impact important sur la transmission du paludisme. La même technologie pourrait être appliquée à d’autres vecteurs du paludisme.

La dengue et plusieurs autres maladies arbovirales importantes sont principalement transmises par les moustiques Aedes aegypti, de sorte que le ciblage de ces moustiques pourrait réduire considérablement la transmission de la maladie.