Que ce passe t-il après?
Quand est-ce que les moustiques à impulsion génétique seront prêts à être testés et mis en œuvre ?
Nous ne connaissons pas encore la réponse à cette question, car elle dépend de nombreuses variables, y compris la clarification du processus réglementaire et la collecte des informations nécessaires pour soutenir l’évaluation des risques pour différents systèmes d’impulsion génétique et dans différents lieux.
Cette question sera abordée dans le cadre de l’évaluation des risques (voir Comment gérer les risques ?). L’évaluation des risques tiendra compte des autres maladies pouvant être transmises par l’espèce de moustique cible qui sont présentes dans la région où les moustiques à impulsion génétique seront lâchés. Si cela s’avère nécessaire pour étayer l’évaluation des risques, des expérimentations peuvent être menées en laboratoire afin de mesurer la capacité des moustiques à impulsion génétique à transmettre différents agents pathogènes. Ces expérimentations consistent à nourrir artificiellement le moustique avec du sang contenant l’agent pathogène, à l’aide d’un dispositif d’alimentation à membrane, puis à examiner la capacité de l’agent pathogène à se développer dans le moustique et/ou à être éjecté dans la salive du moustique, comme cela pourrait se produire lors d’une piqûre.
Pour plus d’informations:
https://www.who.int/publications/i/item/9789240025233
https://www.beiresources.org/AnophelesProgram/TrainingMethods.aspx
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) est composée d’États et d’agences gouvernementales, ainsi que d’autres organisations et institutions s’intéressant à la conservation de la nature. L’UICN a récemment publié un rapport sur l’utilisation potentielle de la biologie de synthèse, y compris les impulsions génétiques, pour la conservation de la nature, reconnaissant la nécessité d’évaluations et de prises de décisions au cas par cas pour chacune des différentes applications de la biologie synthétique. Des discussions sont en cours concernant l’élaboration d’une politique de l’UICN sur les implications de la biologie de synthèse dans la conservation de la nature.
Pour plus d’informations :
https://www.iucn.org/theme/science-and-economics https://portals.iucn.org/library/node/48408 https://www.iucncongress2020.org/motion/075
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Le principe de précaution est basé sur un principe de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement, qui stipule que « pour protéger l’environnement, l’approche de précaution doit être largement appliquée par les États selon leurs capacités. En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement ». Le préambule de la Convention sur la diversité biologique stipule également que « lorsqu’il existe une menace de réduction sensible ou de perte de la diversité biologique, l’absence de certitudes scientifiques totales ne doit pas être invoquée comme raison pour différer les mesures qui permettraient d’en éviter le danger ou d’en atténuer les effets ». Le principe de précaution est souvent interprété comme signifiant qu’une nouvelle technologie ne devrait pas être introduite tant qu’il persiste des d’incertitudes sur le fait qu’elle puisse nuire à l’environnement. Par conséquent, alors que le principe de précaution tel qu’il est rédigé fait référence à une action positive pour prévenir les dommages à la biodiversité, dans le cas des OGM, il a été appliqué pour empêcher des actions qui ont le potentiel de nuire à la biodiversité lorsque l’incertitude sur leur sûreté demeure. Cette perspective part du principe que le statu quo est toujours préférable à une nouvelle activité qui peut comporter des risques.
Pour plus d’informations :
https://www.un.org/en/development/desa/population/migration/generalassembly/docs/globalcompact/A_CONF.151_26_Vol.I_Declaration.pdf
https://iepi.mcmaster.ca/research/pillars-of-research/infectious-disease-management/research-synth eses/precautionary-principle/
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
La Convention sur la diversité biologique (CDB) est un accord international relevant du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) qui vise à conserver la biodiversité, à permettre l’utilisation durable des éléments constitutifs de la biodiversité et à permettre un partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques. 196 pays sont actuellement (2022) Parties à cet accord. La CDB considère les organismes contenant des impulsions génétiques comme des Organismes Vivants Modifiés (OVM ; également appelés Organismes Génétiquement Modifiés ou OGM). Les organismes modifiés par génie génétique étant des OVM, la CDB considère le protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques (CPB) comme le cadre approprié pour l’élaboration des politiques relatives à leurs mouvements transfrontières. Jusqu’à présent, la CDB a recommandé l’adoption d’une approche de précaution en ce qui concerne les décisions relatives aux activités sur le terrain, ainsi qu’un examen plus approfondi des méthodes d’évaluation des risques. Des travaux sont en cours dans le cadre du CPB afin d’élaborer des documents d’orientation volontaires supplémentaires pour soutenir l’évaluation au cas par cas des risques liés aux organismes vivants modifiés contenant des impulsions génétiques.
Pour plus d’informations :
https://www.cbd.int/
https://www.cbd.int/doc/c/a763/e248/4fa326e03e3c126b9615e95d/cp-ra-ahteg-2020-01-05-en.pdf
https://www.cbd.int/doc/c/2c62/5569/004e9c7a6b2a00641c3af0eb/cop-14-l-31-en.pdf
https://www.cbd.int/doc/c/c750/0f0a/6cd323ebe26a29d55f4e294b/cp-mop-10-l-08-en.pdf
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Plusieurs agences nationales et organisations internationales ont publié des déclarations sur la biosécurité et les aspects réglementaires des technologies d’impulsion génétique. Ceux-ci incluent :
Le groupe de haut niveau de l’Union africaine sur les technologies émergentes a officiellement soutenu la recherche visant à explorer l’utilisation de cette technologie pour lutter contre le paludisme.
Un certain nombre de sociétés académiques nationales et d’agences gouvernementales ont publié des recommandations pour l’évaluation des risques liés aux organismes à impulsion génétique.
La Convention sur la diversité biologique et l’Union internationale pour la conservation de la nature, dont de nombreux pays sont membres, examinent les technologies d’impulsion génétique et les nouvelles applications de la biologie synthétique.
Pour plus d’informations :
https://www.nepad.org/publication/gene-drives-malaria-control-and-elimination-africa https://www.nepad.org/publication/position-paper-strengthening-au-member-states-regulatory-capac ities-responsible
https://portals.iucn.org/library/node/48408 https://www.who.int/publications/i/item/9789240025233
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Les agences gouvernementales nationales et locales et les fondations à but non lucratif sont actuellement les principaux bailleurs de fonds de la recherche sur l’impulsion génétique.
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Peut-être, cela dépend du type de stratégie d’impulsion génétique et de l’organisme cible proposé.
Les technologies d’impulsion génétique autonomes sont conçues en tant que solutions à long terme, durables et économiques, qui nécessitent peu d’apports supplémentaires après un lâcher d’organismes contenant la technologie. Un produit qui est très spécifique à une espèce donnée, qui n’a pas besoin d’être réappliqué et qui a pour but d’offrir une efficacité durable, serait probablement commercialisé en tant que bien public.
Les produits d’impulsion génétique auto-limitatifs et les technologies de biocontrôle génétique non réplicatives, comme la Technique de l’Insecte Stérile (TIS), nécessiteront probablement d’applications régulières de la technologie dans l’espace et dans le temps afin de maintenir les effets souhaités. Ces types de produits peuvent présenter des caractéristiques plus attrayantes pour les entreprises.
Les produits de santé publique destinés aux pays en voie de développement sont généralement financés par des fonds publics et ont des marges bénéficiaires très faibles. De même, les produits destinés à la conservation seront probablement financés par des fonds publics. Les produits à usage agricole pourraient trouver un marché plus large, bien que cela ne soit pas certain.
Il existe un potentiel pour les petites entreprises locales, qui, par exemple, fournissent des services associés à la livraison des produits et au suivi.
Pour plus d’informations :
https://ourworldindata.org/financing-healthcare
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Les technologies d’impulsion génétique font l’objet de recherches et de développements principalement dans les institutions universitaires, comme en témoignent les recherches scientifiques publiées. Certaines de ces institutions universitaires ont créé de petites entreprises de biotechnologie pour poursuivre le développement de produits. À l’heure actuelle, rien n’indique que de grandes entreprises multinationales participent ou s’intéressent aux technologies d’impulsion génétique, en particulier celles qui sont autonomes.
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.