Comment gérer les risques?
Les autorités réglementaires nationales détermineront les exigences en matière de surveillance dans le cadre du processus d’approbation du lâcher de moustiques à impulsion génétique, conformément aux lois et aux règlements d’application pertinents. En général, les risques potentiels associés aux activités proposées seront caractérisés au cours de l’évaluation des risques au cas par cas, avant le lâcher. Des informations pertinentes, telles que l’expérience antérieure avec des moustiques à impulsion génétique et autres moustiques génétiquement modifiés, ainsi que la connaissance de la biologie et du comportement de l’espèce de moustique, du ou des traits modifiés et de l’environnement récepteur (géographie, conditions météorologiques, utilisation des sols, environnement bâti, etc.), seront prises en compte dans la caractérisation des risques. Les autorités réglementaires fourniront une recommandation sur les risques acceptables et ceux qui doivent être gérés ou minimisés, ainsi que sur les stratégies à mettre en œuvre pour assurer cette gestion ou cette minimisation. Ces recommandations constitueront la base des termes de référence pour l’utilisation d’un produit de moustique à impulsion génétique approuvé. Une fois le produit approuvé et lâché, il sera nécessaire de surveiller l’efficacité et l’adéquation des mesures de gestion des risques. Ainsi, il est prévu que les exigences en matière de surveillance post-approbation se concentrent principalement sur les questions pour lesquelles il existe une incertitude concernant la sûreté et l’efficacité qui n’a pas été résolue au cours de l’évaluation des risques. Les critères d’évaluation, la fréquence et la durée de la surveillance pourraient être modifiés en fonction des données post-approbation permettant de résoudre l’incertitude subsistante.
Le Cadre d’Orientation de l’OMS pour l’Evaluation des Moustiques Génétiquement Modifiés prévoit un contrôle de l’efficacité et de la sûreté à chaque phase de l’évaluation, ainsi qu’une période de surveillance après la mise en œuvre, afin de s’assurer de l’efficacité et de la sureté dans des conditions opérationnelles, suite à une décision d’utiliser des moustiques à impulsion génétique en tant qu’outils de santé publique (voir également Comment les moustiques à impulsion génétique seront-ils testés ?). Le Cadre d’Orientation fournit des recommandations spécifiques sur les types de données qui peuvent être collectés à chaque phase. Pour plus d’informations : https://www.who.int/publications/i/item/9789240025233
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Généralement, l’évaluation des risques fait appel à diverses sources de données et d’informations, en leur accordant des poids différents. Les données générées liées à l’organisme (espèce), à la modification (caractéristique modifiée) et à l’environnement récepteur, auront le poids le plus élevé. À ce jour, aucun organisme à impulsion génétique n’a été lâché dans l’environnement. Les données expérimentales issues d’essais en milieu confiné dans des cages de petite et de grande taille seront très instructives, de même que la connaissance de la biologie et du comportement dans la nature de l’insecte hôte, des impulsions génétiques naturelles connexes et de l’environnement dans lequel les insectes modifiés seront utilisés. Divers outils prédictifs, y compris la modélisation mathématique, peuvent fournir des indications sur certains aspects du comportement des insectes à impulsion génétique lors d’un lâcher, comme la manière dont le temps, la saisonnalité ou l’utilisation d’autres mesures de contrôle peuvent affecter leur propagation au sein de la population locale de l’organisme cible. Néanmoins, en l’absence initiale de données relatives à la performance sur le terrain des impulsions génétiques, l’évaluation des risques devra peut-être tenir compte d’une série d’incertitudes. Certaines d’entre elles peuvent être résolues par des méthodes spécifiques d’atténuation des risques et de suivi. Bien que plusieurs experts d’évaluation des risques ont indiqué que les cadres actuels d’évaluation des risques sont adaptés à l’évaluation des organismes à impulsion génétique, ils ont également relevé des domaines pour lesquels des orientations supplémentaires pourraient s’avérer utiles. Des travaux visant à fournir de telles orientations sont en cours dans plusieurs contextes, notamment la Convention sur la diversité biologique et l’Autorité européenne de sécurité des aliments. Ces orientations viendront s’ajouter aux lignes directrices existantes en matière d’évaluation des risques, acceptées au niveau international. Pour plus d’informations : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1462901119311098 https://efsa.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.2903/j.efsa.2020.6297 https://efsa.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.2903/j.efsa.2020.6297 https://bch.cbd.int/protocol/risk_assessment/cp-ra-ahteg-2020-01-04-en-2.pdf https://www.nature.com/articles/s41467-023-37483-z https://www.liebertpub.com/doi/10.1089/vbz.2019.2606?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori%3Arid%3A crossref.org&rfr_dat=cr_pub++0pubmed https://malariajournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12936-022-04183-w https://efsa.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.2903/j.efsa.2017.4971
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Un danger est une source potentielle de dommage ou d’effet nuisible pour quelque chose ou quelqu’un. Le risque est la probabilité d’un dommage dû à un danger particulier.
L’identification des dangers est une première étape de l’évaluation des risques, qui tente d’identifier de manière exhaustive toutes les caractéristiques ou conditions susceptibles d’entraîner un résultat négatif ou un dommage. Dans une étape ultérieure, la probabilité que ce dommage se produise dans certaines conditions définies et l’ampleur (la gravité) de ce dommage s’il se produit sont examinées ensemble pour déterminer le risque dû à ce danger. Ainsi, au cours de l’évaluation des risques, il est possible de déterminer qu’un danger identifié ne présente pas de risque significatif ou inacceptable.
Pour plus d’informations : https://www.youtube.com/watch?v=_GwVTdsnN1E
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Les études de phase 1 peuvent être menées en milieu confiné dans un laboratoire et des cages convenablement aménagés, tant que l’espèce de moustique concernée puisse y être maintenue. Toutes les études et tous les essais sur le terrain devront nécessairement être menés dans des environnements où l’espèce de moustique ciblée existe à l’état naturel. Les évaluations de la phase 3, qui mesurent la sureté et l’efficacité dans la réduction de la maladie, doivent être menés dans des zones où la maladie en question est activement transmise.
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
L’ACME (American Committee of Medical Entomology) a publié des lignes directrices pour la manipulation en toute sécurité des arthropodes vecteurs de maladies humaines et animales, y compris les moustiques. Ces directives décrivent les installations et les formations requises pour éviter tout lâcher non autorisé du milieu confiné. Elles tiennent compte des vecteurs qui contiennent des molécules d’ADN recombinant et de ceux qui ont été modifiés par des transgènes capables d’impulsion génétique. Ces recommandations adoptent une approche basée sur le risque, les exigences en matière de confinement variant en fonction des conséquences potentielles d’un lâcher prématuré.
Pour plus d’informations :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6396570/
https://www.liebertpub.com/doi/10.1089/vbz.2021.0035
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Le parcours recommandé comporte quatre phases.
La première phase comprend des études initiales sur la sureté et l’efficacité, menées en laboratoire et dans des cages contenant un petit nombre de moustiques. Toutes ces études sont menées à l’intérieur, dans des conditions de confinement appropriées, afin d’éviter que les moustiques modifiés ne s’échappent dans l’environnement. Si les moustiques modifiés présentent les caractéristiques biologiques et fonctionnelles souhaitées, l’évaluation peut être poursuivie.
La deuxième phase élargit les essais en milieu confiné dans des conditions de confinement physique ou écologique, destinés à limiter la migration vers l’extérieur des moustiques modifiés, et comprend des études dans de grandes cages en plein air ou dans des conditions d’isolement géographique/spatial/climatique. Cela permettra de vérifier si les moustiques modifiés continuent à présenter les caractéristiques attendues qui prédisent une capacité à réduire la transmission de la maladie. En fonction des résultats de cette deuxième phase, les essais pourront passer à la troisième phase ou revenir en arrière pour mener des études supplémentaires.
La phase 3 comprend des essais de lâcher en milieu ouvert afin d’évaluer la performance dans diverses conditions de transmission de maladies. Au cours de cette phase, la capacité des moustiques modifiés à réduire l’incidence ou la prévalence de l’infection ou de la maladie peut être directement mesurée. Si les essais de la phase 3 démontrent une efficacité et une sûreté suffisantes, les autorités réglementaires et les décideurs politiques pourront envisager une mise en œuvre plus large du produit en tant qu’outil de santé publique.
La quatrième phase comprend le contrôle continu de l’efficacité et de la sûreté du produit dans des conditions opérationnelles.
Il peut être nécessaire de répéter la première et la troisième phase pour améliorer la technologie et affiner les procédures jusqu’à ce que les conditions requises pour passer à la phase suivante soient remplies
Si l’on considère qu’il s’agit d’un système d’impulsion génétique autonome qui devrait persister dans l’environnement, il serait plus réaliste de concevoir le processus d’essai progressif comme un continuum de lâchers de plus en plus étendus.
La décision de passer d’une phase d’essai à l’autre nécessitera une autorisation réglementaire appropriée et l’accord des communautés où les essais auront lieu.
Pour plus d’informations :
https://www.who.int/publications/i/item/9789240025233
http://www.ajtmh.org/content/journals/10.4269/ajtmh.18-0083
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Avant qu’un nouveau produit de lutte antivectorielle ne soit mis sur le marché, il est généralement testé dans le cadre d’une série d’essais cliniques ou d’essais sur le terrain de plus en plus étendus. Cette approche d’évaluation par étapes permet aux développeurs et aux autorités de réglementation de voir si le nouveau produit fonctionne et s’il peut être utilisé en toute sécurité. La recherche sur les nouveaux produits commence par des tests approfondis en laboratoire. Les développeurs soumettent les résultats de laboratoire aux autorités réglementaires, qui déterminent si et comment le produit peut passer aux essais cliniques ou aux essais sur le terrain. Une fois l’approbation réglementaire obtenue, les essais commenceront à très petite échelle dans des conditions qui minimisent les risques pour les personnes ou l’environnement. Si les résultats de ces essais à petite échelle semblent prometteurs, les autorités réglementaires peuvent approuver le passage à des essais de sûreté et d’efficacité à plus grande échelle. Sur la base de ces résultats, les autorités réglementaires décideront si et dans quelles conditions le produit peut être mis à la disposition du public. Si, à une phase quelconque de ce processus, le produit ne démontre pas les caractéristiques de sûreté et d’efficacité convenues, il ne doit pas aller de l’avant, et les développeurs devront décider s’il est possible d’améliorer le produit pour reprendre le processus d’essai, et de quelle manière.
Pour plus d’informations :
https://www.fda.gov/patients/drug-development-process/step-3-clinical-research
https://www.cancerresearchuk.org/about-cancer/find-a-clinical-trial/what-clinical-trials-are/phases-of- clinical-trials
https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/259688/WHO-HTM-NTD-VEM-2017.03-eng.pdf
https://nap.nationalacademies.org/catalog/23405/gene-drives-on-the-horizon-advancing-science-navigating-uncertainty-and
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Outre l’évaluation des risques techniques propres au projet, l’autorité réglementaire peut également exiger une analyse d’impact. La nécessité et l’étendue de cette requête peuvent être définies légalement et influencées par le risque perçu d’effets négatifs. Certaines juridictions limitent l’analyse d’impact à l’analyse des effets sur l’environnement biophysique, tandis que d’autres incluent les impacts sociaux, économiques et culturels du projet. Cette évaluation basée sur les impacts se concentrera sur les changements négatifs, neutres ou bénéfiques qui pourraient résulter du projet et pourra envisager d’autres solutions pour répondre au besoin exprimé. L’analyse d’impact peut avoir une portée très large, couvrant les domaines de l’environnement, de la socio-économie et de la santé.
Pour plus d’informations :
https://www.cbd.int/impact/
https://malariajournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12936-022-04183-w
https://malariajournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12936-022-04183-w
https://genedrivenetwork.org/videos#mxYouTubeR88da54c719d7acb5beb6a53f64c5214b-3
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Tous les paradigmes d’évaluation des risques suivent les principes standards acceptés de la formulation du problème, de l’identification des dangers, de la caractérisation des dangers, de l’évaluation de l’exposition et des conséquences, et de la caractérisation des risques. Il existe cependant différentes méthodologies d’évaluation des risques. L’évaluation qualitative des risques utilise des termes descriptifs pour classer les résultats de l’évaluation, tels que « élevé », « moyen » ou « faible ». L’évaluation semi-quantitative des risques évalue les risques à l’aide d’un score qui reflète davantage la probabilité. L’évaluation quantitative des risques utilise des chiffres et des graphiques pour donner une estimation numérique plus précise des risques. Toutes les méthodes sont utiles pour parvenir à une évaluation précise des risques et présentent à la fois des points forts et des points faibles. L’essentiel est de comprendre les circonstances dans lesquelles une méthode particulière est la plus appropriée.
Pour plus d’informations :
https://www.fao.org/3/i1134e/i1134e00.htm
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
La modélisation mathématique et la simulation informatique peuvent aider à planifier la collecte de données pour étayer l’évaluation des risques, et peuvent soutenir l’évaluation et la gestion des risques en prédisant la propagation et l’efficacité des organismes à impulsion génétique à une grande échelle spatiale dans le cadre d’une série d’hypothèses. La modélisation peut également jouer un rôle dans l’évaluation de certaines considérations relatives à la biosécurité et au coût des organismes à impulsion génétique.
Pour plus d’informations :
https://bmcbiol.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12915-020-00834-z
https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fitd.2022.828876/full
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Non. Les organismes à impulsion génétique possèdent des caractéristiques qui doivent être prises en compte lors de l’évaluation des risques, telles que la capacité de la modification à se propager dans les populations sauvages de l’espèce cible et l’irréversibilité possible des impulsions génétiques autonomes. Toutefois, plusieurs experts ont estimé que ces caractéristiques n’étaient pas entièrement nouvelles et qu’elles pouvaient être prises en compte dans les cadres réglementaires et d’évaluation des risques existants, tels que ceux utilisés pour d’autres agents de biocontrôle et organismes génétiquement modifiés.
Pour plus d’informations :
https://www.isaaa.org/webinars/2022/genedrivewebinar2/default.asp
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1462901119311098?via%3Dihub
https://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/6297
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Pourquoi les risques liés aux technologies d’impulsion génétique sont-ils évalués au cas par cas ?
La communication sur les risques implique un échange interactif d’informations et d’opinions tout au long du processus d’analyse des risques. L’un des éléments d’une évaluation solide des risques consiste à mettre en place un dialogue avec les parties prenantes de manière continue, en communiquant les informations de manière claire et compréhensible afin de faciliter une contribution active à l’évaluation des risques et à la planification de la gestion des risques, et d’éclairer la prise de décision.
La communication avec les communautés potentiellement affectées en amont et pendant le processus d’évaluation des risques aidera les développeurs à définir le champ d’application de l’évaluation des risques, à identifier les préoccupations à prendre en compte et à déterminer s’il convient d’aller de l’avant. Les développeurs devront fournir des réponses aux questions des communautés, ajuster leurs plans si nécessaires pour répondre aux préoccupations, et obtenir l’autorisation de la communauté pour entreprendre l’étude. Le mécanisme de délibération et d’accord de la communauté est déterminé au mieux par la communauté elle-même en fonction de ses normes.
Dans la plupart des processus réglementaires nationaux, la contribution des citoyens/communautés est prise en considération lors des phases spécifiques de consultation publique du processus décisionnel. Si cette contribution soulève des questions scientifiques qui n’ont pas été suffisamment prises en compte dans l’évaluation des risques environnementale, elle peut entraîner un réexamen de l’évaluation des risques. Dans certains pays, l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés fait également l’objet d’une évaluation environnementale stratégique (ÉES) et d’une évaluation des impacts environnementaux et sociaux (ÉIES). L’ÉES facilite l’examen des impacts d’une catégorie générale d’interventions et est conçue pour soutenir la prise de décision politique. L’ÉIES est adaptée à la mise en œuvre de projets spécifiques et examine leurs impacts positifs et négatifs potentiels dans les domaines de l’environnement, de la socio-économie et de la santé. L’ÉES et l’ÉIES requièrent toutes les deux une contribution substantielle de la part des parties prenantes.
Pour plus d’informations :
https://www.who.int/publications/i/item/978924002523
https://malariajournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12936-022-04183-w
https://library.oapen.org/bitstream/handle/20.500.12657/30733/1/Science%20and%20the%20politic s%20%20of%20openness.pdf#page=191
https://genedrivenetwork.org/videos#mxYouTubeR88da54c719d7acb5beb6a53f64c5214b-4
https://www.youtube.com/watch?v=71VYXRoz_4k https://www.youtube.com/playlist?list=PLbopRNGowKJ9BGgg2BHu-VWYZgXpe0iLS
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
L’évaluation des risques sera effectuée séparément pour chaque produit a impulsion génétique, en tenant compte des conditions particulières dans lesquelles il sera testé ou utilisé. Chaque produit individuel reflétera une combinaison unique de caractéristiques – y compris l’espèce cible, la méthode de modification, les caractéristiques modifiées et la finalité ou l’utilisation prévue – et peut présenter un ensemble unique de dangers et de risques pertinents. En raison de la diversité des applications potentielles des technologies d’impulsion génétique, la Convention sur la diversité biologique et l’Organisation mondiale de la santé ont recommandé que les évaluations des risques soient effectuées au cas par cas.
Pour plus d’informations :
https://genedrivenetwork.org/videos#mxYouTubeR88da54c719d7acb5beb6a53f64c5214b-1
https://www.who.int/publications/i/item/9789240025233
https://bch.cbd.int/protocol/risk_assessment/cp-ra-ahteg-2020-01-04-en-2.pdf
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9531641/
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
L’évaluation des risques interviendra à différents moments du processus de développement et sera effectuée par :
Les développeurs de produits : L’Organisation mondiale de la santé a recommandé que les développeurs de technologies d’impulsion génétique procèdent à une évaluation des risques avant chaque nouvelle phase d’essai ou chaque extension des essais, afin de rassembler les données les plus informatives pour créer un produit sûr et efficace. Les développeurs peuvent procéder eux-mêmes à l’évaluation des risques ou confier cette tâche à des experts externes qui n’ont pas d’intérêt direct dans le succès du produit. Les résultats de ces évaluations des risques aideront les développeurs à comprendre quelles données ils doivent collecter et quels plans de gestion ils doivent mettre en place pour réduire les risques à un niveau acceptable. Ces informations seront utiles pour préparer les demandes auprès des autorités réglementaires.
Les régulateurs : Les autorités réglementaires nationales procèdent à une évaluation des risques dans le cadre de l’examen des demandes soumises par les développeurs. Pour les régulateurs, les types de risques pris en compte sont circonscrits par les mandats légaux et les pouvoirs accordés aux agences en charge de l’évaluation des risques. Le champ de compétence de ces agences est défini par les lois nationales, ainsi que leurs règlements et politiques d’application. Par conséquent, le champ d’application de l’analyse des risques pour les régulateurs n’est pas illimité et est également soumis à des délais d’exécution prescrits par la loi.
Pour plus d’informations :
https://www.who.int/publications/i/item/9789240025233
https://www.ajtmh.org/view/journals/tpmd/98/6_Suppl/article-p1.xml
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
L’évaluation des risques est un élément essentiel au processus d’analyse des risques. Le concept de risque tient compte à la fois de la probabilité et de l’ampleur du dommage découlant d’un danger identifié (un événement non désiré qui pourrait avoir un impact négatif non désiré). L’évaluation des risques est un processus structuré et objectif qui permet d’identifier les dangers pertinents (identification et caractérisation des dangers), la probabilité qu’ils se produisent (évaluation de l’exposition) et l’importance de leurs conséquences (évaluation des conséquences). L’ensemble de ces éléments permet de comprendre le niveau de préoccupation approprié pour chaque danger.
Pour plus d’informations :
https://bch.cbd.int/protocol/text/ (see Annex III)
https://www.oie.int/fileadmin/Home/eng/Health_standards/aahc/2010/chapitre_import_risk_analysis. pdf
https://www.fao.org/3/ba0092e/ba0092e00.pdf
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.
Leave a Reply
You must be logged in to post a comment.